Le Fuji Speedway a accueilli, durant le 1er weekend de décembre, le NISMO Festival où se réunissent fans et pilotes Nissan au Japon. L’occasion pour la marque de célébrer son doublé au championnat SuperGT.
Organisé sur le Fuji Speedway, circuit de 4,5 kilomètres tracé au pied du majestueux Mont Fuji (3776 mètres), le NISMO Festival a réuni tous les pilotes Nissan du championnat SuperGT et leurs nombreux fans.
Venus des 4 coins du Japon, les passionnés automobiles se pressent à cet événement pour découvrir ou redécouvrir les véhicules de sport auto et collection Nissan, mais exposent aussi leur propre véhicules, et démontrent alors toute l’ampleur de leur passion.
Trente deux mille spectateurs ont ainsi pu profiter de l’ambiance exaltée qui marque les courses japonaises : longues séances d’autographes organisées avec les pilotes, surprenants tours en bus sur la piste au beau milieu des prototypes de course en pleine séance d’essais ; ou encore promenade sur la grille de départ surpeuplée à dix minutes du départ !
» Terminer la saison à Fuji, c’est bien car c’est le circuit où il y a le plus de spectateurs ; il est le plus proche de Tokyo. Et puis, c’est la piste où j’ai le plus souvent gagné « , se réjouissait Benoît Tréluyer, pilote de l’impressionnante GT-R R35 n° 23, au moteur V8 de 500 chevaux pour 1 100 kilos. Associé à Satoshi Motoyama, un équipier expérimenté sur la voiture du team Nismo, le Français a gagné trois des huit épreuves, cette année, terminant deuxième au championnat, onze points seulement derrière une autre Nissan GT-R, celle de Ronnie Quintarelli et Masataka Yanadiga, du team Mola. Après dix saisons passées en championnat SuperGT, mais aussi plusieurs années au volant des monoplaces de Formule Nippon, Benoît, champion en 2008, est d’ailleurs devenu une véritable icône pour le public japonais, l’un des pilotes étrangers les plus applaudis.
Lors du NISMO Festival qui a réuni en piste des véhicules aussi différents que la Nissan GT1, championne du monde FIA 2011, ou la spectaculaire LEAF NISMO RC électrique, Benoît a ainsi pu apprécier pleinement le « Nissan Racing DNA », slogan de ce NISMO Festival 2011. Pour son plus grand plaisir, il a piloté un modèle R390 (3e aux 24 Heures du Mans 1998) ou encore la Nissan Groupe C, qui signa la pole position dans la Sarthe, au début des années 90. Benoît retrouva aussi une Nissan Z SuperGT de 2006, qui lui avait permis de gagner les 1 000 kilomètres de Suzuka cette année-là, épreuve phare du championnat japonais. « Je ne me souvenais pas qu’elle était aussi vive du train arrière ! » S’amusait le Français.
A la fin de la journée, le vainqueur des 24 Heures du Mans 2011 pouvait conclure :« Cela fait vraiment plaisir de terminer la saison sur un week-end aussi mémorable. Chaque année, on s’amuse simplement entre nous, sans plus penser à la pression de la course. »
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